Cinzia Marulli Ramadori (Italie, 1965) |
La Poésie en ce temps Qui nous sommes Une asbl, pour quoi faire ? L'équipe 31 mars - 2 avril 2017 15-17 avril 2016 24-26 avril 2015 25-27 avril 2014 12-14 avril 2013 20-22 avril 2012 01-03 avril 2011 23-25 avril 2010 24-26 avril 2009 11 mars 2009 18-20 avril 2008 |
|||||||
Biographie |
Cinzia Marulli Ramadori est née en 1965 à Rome où elle vit. Elle a fait des études de sino-indologie à l’Université de Rome puis travaillé dans le secteur public mais a toujours participé à des événements artistiques (elle a ainsi réalisé des projets d’art vidéo en collaboration avec le Gatestudio Records) et organisé des rencontres poétiques. Elle a traduit les principaux poètes chinois contemporains, notamment les « poètes brumeux » parmi lesquels Bei Dao et Mang Ke. Après diverses collaborations avec des maisons d’éditions, elle est aujourd’hui responsable des cahiers de poésie Le gemme (Ed. Progetto Cultura) et publie régulièrement des notes critiques dans des revues spécialisées (La Mosca di Milano, Atelier, I fiori del male…).. Ses poèmes ont été traduits en chinois, grec, français, anglais et espagnol et sont publiés en Chine, Bolivie, Colombie, Equateur, Mexique et Espagne. En 2014, elle a reçu le Prix Prata Femme et Culture pour son engagement dans la diffusion de la poésie. Dernier titre paru Percorsi (Ed. La Vita Felice 2016) avec avant-propos de Jean Portante. |
|||||||
Poème |
Il y a une lumière aérienne le long du chemin de Santiago là où les pieds saignent la solitude tandis qu'ils piétinent les miettes laissées en mémoire Et dans le tremblement des mains de ces mains jointes en prière l'homme ne fait que marcher, sans cesse, à la recherche d'un ailleurs qui donne du sens à toute chose C'est le désir de trébucher sur une racine bourgeonnant ce bien qui puisse briser la déflagration des guerres la force qui nous traîne Le don espéré, ce sentiment blanc sous la terre remuée par le courage dans les blessures dont il coule l'onguent sacré on n'arrivera jamais à le conquérir peut-être. À la fin tout devient clair, du moment que le poids du monde le poids insensé d'une si lourde pierre ne repose que sur une pauvre très pauvre couronne d'épines. (Traduit de l’italien par Laura Ricci) |
|||||||